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Dorothée aussi reconnue que Gina Lollobrigida

Le Parisien – 27 août 1984

1984 - Une reine à New York.png

Le monde est encore plus petit que le dicton populaire veut bien l'affirmer. Jugez plutôt. A Los Angeles, où elle s'accordait quelques jours de vacances, Dorothée s'est trouvée, au cours d'un dîner organisé par des amis, placée juste à côté d'une dame qui n'est autre que la voisine de palier de son appartement parisien. Et toute la soirée, toutes deux qui, pour des raisons d'emploi du temps, ne s'étaient guère adressé la parole depuis deux ans, n'ont pas cessé d'échanger des propos sur le quartier où elles habitent, le voisinage, les problèmes de l'ascenseur et le changement de gardienne.
L'interprète de « Qu'il est bête », n'a guère eu le temps d'oublier la France pendant le reste de son séjour outre-Atlantique puisque dans une rue de Los Angeles, elle a croisé Robert Chapatte et son équipe, puis dans une avenue de New York et au sommet de l'Empire State Building, des enfants, fidèles téléspectateurs de « Récré A 2 », qui lui ont demandé des autographes. Leurs parents ont alors ajouté : « Et dire qu'il faut venir ici pour vous rencontrer », ou encore « c'est une bonne journée pour le petit. Ce matin à l'aéroport, il a croisé Gina Lollobrigida et vous cet après-midi. » Venue visiter avec sa maman le village des Schtroumpfs de Peyo (Smurfland), reconstitué en Virginie à Doswell dans un parc d'attractions, à l'enseigne de King Kiminion, Dorothée a profité des circonstances pour compléter sa collection de Schtroumpfs, en particulier avec le dernier venu, le bébé Schtroumpf. Dans les studios où les dessins animés de la série sont réalisés, elle a fait la connaissance de l'un des maîtres des lieux, Jo Barbera. Ce dernier lui a demandé quand elle comptait signer un contrat avec lui. Et cela quelques minutes seulement après avoir fait sa connaissance. Ce qui prouve, voire confirme, combien les Américains pratiquent mieux que tout autre et avec humour l'art du contact enrichissant.

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