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Si Dorothée m’était contée…

1988

1988 - Si Dorothée m'était contée.png

Dorothée à guichets fermés. C'était hier après-midi à la Maison des Sports. Une récré bien enlevée sur une mise en scène spectaculaire. D'emblée, les fans de la pétillante de science-fiction. Fumigènes, débauche Dorothée sont propulsés dans un décor de jeux de lumière, ampleur de l'orchestre de dix musiciens.
La coqueluche des gamins surgit en sautillant : queue de cheval ravageuse, joli minois rompu à toutes les minauderies de la femme enfant, veste aux paillettes éblouissantes, cuissardes blanches sur fuseau.
Elle attaque avec le tube Destination bonheur. La partie est gagnée à l'avance. Le refrain est repris d'un même chœur par une salle archi-comble. Pas besoin à notre blonde cavale de brandir une baguette magique pour obtenir hurlements, applaudissements, trépignements.
La jolie petite chipie semble damer le pion à Chantal Goya qui exploite
également avec bonheur le filon de la chanson enfantine gentillette.
On peut trouver trop facile, brocarder la fadeur des textes... N'empêche, les enfants, eux, ne boudent pas leur plaisir. Ils en raffolent, en redemandent. Et si la vérité de... l'art ne sort pas toujours des bouches des enfants qui s'égosillent, la réalité du succès de Dorothée s'impose.
Son spectacle n'en est pas moins rudement bien ficelé et les mélodies parfaitement orchestrées
L'ensemble est tonique, très visuel, d'une fraiche et franche gaieté. Les gosses sont contents. Papy et mamie aussi. C'est déjà pas mal, non ?

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