top of page

Quand métier rime avec passion
1986

1986 - Quand métier rime avec passion.png

Dorothée, quelle est la chose la plus importante dans votre vie ?

Ma vie est entièrement consacrée à mon métier, soit on fait ça pour de l’argent, ce qui n’est pas mon cas, soit on fait ça parce qu’on aime les gens à qui on s’adresse et on doit se donner complètement, sans tricher, sans quoi ce serait de l’hypocrisie totale.

Votre public c’est les enfants ?

Pas uniquement, c’est la famille. Mais les enfants c’est un public privilégié, c’est avec eux, qu’on peut faire le plus de choses. Il faut être naturel sinon ça n’est pas crédible. Alors je m’amuse autant qu’eux et je ne les prends pas pour des imbéciles. On ne peut pas s’endormir sur quelque chose avec les enfants, il faut aller toujours plus lin, toujours plus haut, c’est bien.

Quand vous vous arrêtez, quels sont vos loisirs ?

Vous savez je m’arrête au maximum une fois par mois, alors je reste tranquillement chez moi. Le soir en rentrant j’aime bien lire mais pas des trucs trop intellectuels, à minuit si je lis des choses compliquées, je m’endors. Alors en fait je n’ai pas de loisirs mais ce n’est pas pesant, de temps en temps je craque un peu le matin mais c’est tout. Ma vie c’est les interviews, les photos, les émissions, mais je suis bien comme ça.

Et le cinéma c’est terminé ?

Comme tout s’est passé par rencontres, ou par hasard, je me dis que le prochain film ce sera pareil alors je ne provoque rien. J’aurais bien aimé tourner avec Hitchcock mais c’est un peu tard.

Vous n’êtes jamais fatiguée ?

Il faut une santé de fer pour faire ce métier. On se réfugie un peu dans la course mais ça évite les angoisses. Je déteste avoir des états d’âmes alors ça tombe très bien, je n’ai pas le temps de penser à moi. C’est vrai que le rythme est un peu effréné, mais des horaires fantaisistes me conviennent parfaitement, on mange n’importe quoi à n’importe quelle heure, mais c’est bien plus drôle et en plus comme pour moi manger est une corvée…

Vous passez au Zénith du 13 décembre au 4 janvier. En quoi ce spectacle sera-t-il différent des autres ?

D’abord, le zénith est une salle gigantesque et puis pour moi qui ai beaucoup chanté en province, là c’est l’évènement parisien qui est important. Il y aura beaucoup plus de chansons et pour chaque chanson un tableau différent. Et puis, Jacky sera le fil conducteur de ce récital scénarisé. Il viendra sans arrêt interrompre le spectacle

Vous menez votre vie tambour battant, mais c’est comme ça que vous êtes heureuse ?

Quand j’étais petite mon rêve c’était de faire du cinéma et de chanter et je me disais que jamais je ne pourrais faire ça et j’y suis arrivé, alors c’est vrai que je fonce, je ne planifie rien, je ne vais pas voir plus loin que le bout de mon nez, mais comme il est long, ça va bien !

 

Laurence de Wit

bottom of page