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Patrick Simpson Jones a cassé le nez du prince Charles

Télé Star – 1987

1987 - PSJ a cassé le nez du prince Charles - Télé Star.png

D'abord, il a eu peur. De quoi ? Revivre avec TF1 ses débuts sur A2 ? Retrouver Dorothée et les gosses, comme en 1979 ? « Je me demandais ce que j'avais à y gagner, dit Patrick Simpson-Jones. Et je me suis dit que je n'avais rien à perdre. Sur A2, je passais mon temps à remplacer les gens. J'y ai tout fait ou presque : les journaux, "L'école des fans", "Télématin", et le speakerin. TF1 me demandait plus. Enfin ! »
Juste pour le mois dernier, deux cent soixante heures de tournage, avec des pointes de seize à dix-sept heures par jour. De nouvelles chansons, bientôt, et un reportage, en novembre, sur son propre mariage, à Tahiti. Patrick, après avoir conduit Sam, sa fiancée blonde, à la mairie
de Boulogne, poursuivra les festivités en plein Pacifique, pour la cérémonie religieuse : « Les enfants pourront voir comment ça se passe là-bas. » Seul inconvénient à ce débordement d’activités : faute de sport. Pat s'empâte. Lui le champion de tennis, de cricket, de ski, de hockey (sur gazon) et de rugby a tout juste le temps de piquer un sprint, au Bois de Boulogne.
Malgré tout, il y a une idée à laquelle Simpson-Jones n'a pas renoncé : enseigner aux Français la langue de Margaret Thatcher. Grâce à la télé. « Je trouve invraisemblable qu'on n'ait encore rien fait dans ce sens. J'avais déjà proposé une idée d'émission à A2. J'aurai peut-être plus
de succès sur TF1. »
Mais il ne se fait pas trop d'illusions : « Le fait de savoir parler quatre langues m'a causé plus de tort qu'autre chose. On s'est méfié de moi. Et pourtant... Le prince Charles, par exemple. J'ai passé quatre ans avec lui dans un collège écossais. On se tutoyait. Je lui ai quasi cassé le nez au rugby. J'aurais très bien pu l'interviewer, à Cannes. Vous croyez qu'ils y auraient pensé ? »


F. M.
PHOTO BOURGUET

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