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Le travail c’est la santé de la bande à Dorothée

Télé Poche – 17 juillet 1989

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Pas de vacances pour Dorothée et les siens. Mais si on travaille, c'est dans la bonne humeur. Les pieds dans l'eau et le nez au soleil. En profitant de tous les bons moments. Et sans jamais se prendre au sérieux. Voici le résultat de notre enquête sur ces devoirs de vacances... studieuses.
 

Travail, loisirs et coquillages. Voilà le mot d'ordre du « Club Dorothée ». Moitié cigale. Moitié fourmi, toute l'équipe s'est donné rendez-vous sur...la plage ! Incroyable, le producteur Jean-Luc Azoulay a fail transporter tout le matériel depuis Paris. « Nous voulons assurer deux mois d'émissions avec le maximum de confort. Entre les animateurs, les « Musclés », les techniciens et les visites d'Emmanuelle et d'Hélène, nous sommes environ une cinquantaine. »
Un p'tit tour en avion, et hop, les voilà installés sous le soleil niçois. Le déménagement s'est effectué tranquillement. Sans pagaille. Trois camions, dont un 15 tonnes, ont été nécessaires pour le transport de la régie, des costumes et du matériel. « Nous avons été obligés d'en louer un supplémentaire pour transporter les soixante-trois cadeaux de l'émission. Il faut trouver le moyen de les caser quelque part ! » Les cabines de plage servent de loges. Des vêtements sont suspendus un peu partout. De grandes malles regorgent de robes, et, bien sûr, de maillots de bain ! Des caisses de crème à raser sont stockées dans un coin pour confectionner les « tartes à la crème ». Ce gag, vieux comme le monde, arrive premier au hit-parade des kids. Installés dans deux hôtels en face de la plage, les animateurs n'ont qu'à traverser la rue pour être à pied d'œuvre.
« Nous avons également loué une maison superbe, sur les hauteurs, dans l'arrière-pays » précise Dorothée. « Notre but, c'est montrer aux enfants comment le « Club » passe « ses vacances. » Si, l'animatrice préférée des enfants avoue un rythme de travail effréné, chacun ici conserve toujours son sourire. En toutes circonstances.

Aïe, le maquillage d'Ariane est en train de prendre un coup de chaud. Les maquilleuses s'affairent autour d'elle. Il va falloir louer un frigo pour maintenir « au frais » tous les produits. La future maman reste calme. Souriante. Rémy couve sa compagne d'un œil attendri. Allongé sur un transat, il « muscle » ses oreilles en pratiquant, à l'aide d'une cassette, quelques exercices auditifs. Pendant ce temps, Éric, surnommé le « torse », ancien maître-nageur, donne quelques leçons de natation.
Les péripéties sont nombreuses. Les gags aussi. Les techniciens prennent parfois la place des animateurs à l'écran. Impossible de s'ennuyer. Les « locaux » font même de la figuration. Encadrés par deux policiers, Patrick Simpson-Jones et Corbier sont arrivés les menottes aux mains. « Jacky avait perdu les clefs. Réellement. Nous avons été obligés de faire venir le commissaire, pour nous les enlever », précisent-ils en chœur. Si les animateurs ont chaud, les ordinateurs et appareils de télévision aussi. « Pour obtenir une régie climatisée, comme à Paris, nous avons acheté des ventilateurs. » Ils ont pensé à tout ! Même aux appels des téléspectateurs. Des téléphones ont été installés dans des valises. Pour un peu, on les prendrait pour des agents secrets. D'ailleurs, l'air de rien, Pat Leguen, le réalisateur, trimballe sa Betacam partout. Même le soir, quand les derniers postes de télé se sont éteints. « Il y a quelques jours, nous avons fêté mon anniversaire », raconte Dorothée. Je suis née le 14 juillet. Nous avons célébré l'événement au restaurant avec l'équipe. C'était tellement sympa que nous avons oublié la caméra. Le lendemain, il a retransmis les images à l'antenne. » Jean-Luc Azoulay, le producteur, enchaine : « A Paris, nous n'avons écrit que la trame de l'émission. Les dialogues sont improvisés. Souvent la fiction est calquée sur la réalité. » La nuit dernière. Jacky, Framboisier et Minet ont visité « Nice by night ». Ils ont fait la fête, écouté « papy » René faire un « bœuf » au saxo. Écroulés sur des transats, ils essayent de récupérer. Mais bientôt Morphée leur ouvre carrément ses bras. Ici, aucune image ne se perd. La « scène » a été intégrée au scénario !


Mirella LEPETIT

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