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Les doubleurs de dessins animés

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[Brigitte Lecordier]

 

Brigitte Lecordier est la voix de nombreux héros du jeune public : « Oui-Oui », Nicolas de « Bonne nuit les petits » ou encore Son Gokû de « Dragon Bal ».

 

A propos du doublage de Dragon Ball :

"J'ai fait des essais début 1987 et j'ai été prise. J'aimais beaucoup le côté initiation d'un petit enfant, au début de la série. Après, je dois dire que ça devient un peu n'importe quoi."

 

Brigitte Lecordier fût invitée au Japon :

​"En fait, les japonais se demandaient pourquoi Dragon Ball marchait aussi bien en France. Ils sont donc remontés jusqu'à ma voix en pensant que le succès venait de là. Il faut savoir aussi qu'au Japon, les comédiens de doublage sont de véritables stars. Ils chantent, sortent des albums, donnent des représentations avec leurs personnages, ils ont aussi des revues... Ils se sont dit que je devais être vraiment très connue alors qu'en fait pas du tout! En tous cas, ce fût vraiment quinze jours de rêve! Quand je disais : "Il y a du kabuki en ce moment?" J'allais voir du kabuki! Si je demandais si Kyôtô était loin, le lendemain j'avais un train pour Kyôto!

J'ai participé à une émission Naruhodo The World, sur la chaîne Fuji, une émission de divertissement qui alternait reportages sur les succès des dessins animés japonais dans le monde et des jeux avec des vedettes ou ils devaient par exemple deviner de quelle série Juliette je t'aime était le titre français... C'est à cette occasion que j'ai rencontré Masako Nozawa, la voix japonaise de Son Gokû qui est aussi une femme."

Extrait de Animeland

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[Philippe Ogouz]

Philippe Ogouz est l'une de ces voix mythiques qu'on a entendues dans bon nombre de films et séries : De « Capitaine Flam » en passant par « Les maîtres de l'univers », « Ken le survivant » jusqu'à « Sailor Moon » pour les dessins animés, il est aussi la voix française de Patrick Duffy dans « Dallas » pour ne citer qu'eux.

 

"J'ai été pendant vingt-cinq ans directeur de plateau ou je dirigeais les doublages. Il y avait dans les années quatre-vingt-dix toute une équipe de comédiens qui faisait énormément de dessins animés. Je travaillais alors pour un société qui doublait beaucoup pour AB Productions et c'est pourquoi j'ai dirigé beaucoup de séries pendant cette période."

 

A propos du doublage de Ken le survivant ou les dialogues ont complètement été détournées :

"Ce qui s'est passé avec cette série est assez exceptionnel. C'est vrai que la plupart des séries japonaises qui nous arrivaient, à quelques exceptions près, étaient achetées au poids, et nous doublions également au poids, si j'ose dire. Pour un comédien, c'était presque péjoratif de doubler du dessin animé japonais. Nous avons vu arriver Ken le survivant qui était extrêmement violent. Nous nous sommes alors réunis car nous n'étions plus d'accord pour continuer le doublage d'un tel dessin animé, dont le texte était, de plus, particulièrement mauvais. J'ai été voir le patron de la société de doublage et je lui ai exprimé notre sentiment. Nous lui avons alors proposé de faire les textes nous-même, afin de donner un nouveau sens à la série. Nous avons eu carte blanche et à partir de ce moment-là, nous avons vraiment déliré: nous nous sommes lâchés en faisant des jeux de mots et cela a donné cette chose totalement improvisée. A mon goût, je pense que c'est ce qui a fait le succès de la série. De toutes celles que j'ai pu faire, c'est la seule qui ait ce ton-là!"

Extrait de Animeland

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[Marc François]

Marc François est un acteur français spécialisé dans le doublage.

 

A propos du doublage des Chevaliers du Zodiaque qu'il supervise :

"C'était toute une aventure ce dessin animé! J'en dirigeais le doublage. Je me souviens du jour où j'ai vu le premier épisode de la série, je pensais que jamais une pareille série ne serait diffusée à la télévision. On y voyait un homme donnant un coup de pied dans le ventre d'un môme avec le sang qui giclait! Je me suis vraiment dit que ce n'était pas diffusable, et pourtant, ça a fait un tabac! Nous avions même un fan club composé de deux étudiantes qui nous écrivaient régulièrement!"

Extrait de Animeland

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