Le rêve de Dorothée : habiter un studio
France-Soir – 6 avril 1989

LE XX ème siècle a offert aux enfants des fées médiatiques. Des fées qui, comme Dorothée, s'entourent toujours de magie, mais qui viennent embrasser leurs chères têtes blondes à la fin de l'histoire.
Les héroïnes des années quatre-vingt ne voyagent pas sans bagages. Pour sa tournée
après - Zenith, qui a démarré en janvier dernier et qui s'achève ces jours-ci. Dorothée et sa troupe, dix musiciens, dix danseurs, deux choristes et trente techniciens étaient suivis de trois semi-remorques.
"C'est indispensable pour produire un spectacle de qualité, explique-t-elle avec l'aplomb d'un chef d'entreprise. Mais l'équipe est formidable : tout arrive à être démonté en 2 heures pour repartir vers l'étape suivante. » Et le lendemain, l'aventure recommence dans une autre ville, dans une autre ambiance.
Maquillage
« Les réactions des gosses sont différentes suivant les régions. Certaines salles sont plus difficiles à "chauffer", mais cela se termine toujours dans la folie la plus totale. J'ai souvent beaucoup de mal à quitter la scène. »
Dorothée maquille elle-même ses musiciens. Eclats de rire assurés. Car ambiance est au beau fixe sur les routes de France comme sur le plateau de ses émissions quotidiennes. Dans les gigantesques studios de la Plaine Saint-Denis, aux limites de Paris. Dorothée fait aussi régner en maitre le mot travail. Tout, là-bas est adapté à une production en circuit fermé. « J'y ai même fait installer mes bureaux et bientôt, j'y habiterai !» Un grand loft au-dessus des décors et des loges : de quoi faire à coup sûr de beaux rêves.
Sylvie MAQUELLE