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Dorothée m’avoue : « J’aime les enfants, je suis très heureuse »

Le Hérisson – 16 avril 1981

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LA semaine dernière, Évelyne Leclercq m'avait confié qu'elle était très satisfaite de voir la carrière de comédienne amorcée par Dorothée. J'ai eu envie de bavarder avec celle-ci et c'est pourquoi j'ai fait un saut à Cognacq-Jay, où elle se préparait à prendre l'antenne. Dorothée est une charmante jeune fille, vous le savez, un peu timide et qui ne joue pas les stars. Elle vit une belle aventure dont elle est ravie de parler. Et puis, cette semaine, elle est très excitée, car elle fait ses débuts sur la scène de l'Olympia, dans « Dorothée au pays des chansons », un spectacle pour les enfants, adapté de son album, mis en scène avec des ballets et tout un environnement merveilleux qui doit transporter de bonheur son jeune public.
Comment Dorothée est-elle devenue une vedette du petit écran ? Vous vous posez la question. Eh bien, écoutez :
- Je suis venue à la télévision un petit peu par un jeu du hasard. Très exactement parce que je faisais du théâtre en amateur. Je participais à une sorte de concours inter-lycées. Jacqueline Joubert faisait partie du= jury et elle m'a demandé, à l'issue de tout ça, si j'étais intéressée par la télévision. J'avoue que je suis restée très étonnée, car je n'avais jamais envisagé d'aborder ce genre de carrière. La seule chose qui me passionnait depuis mon enfance et vers laquelle je voulais me diriger, c'était le tourisme et les débouchés personnels que je pouvais y trouver.


- De toute manière, on ne refuse pas ce genre de proposition. Vous avez accepté de tenter l'expérience...
- Bien sûr. Un an après, on m'a fait passer des essais. Et, au bout de quelque temps, je me suis retrouvée avec quatre heures de direct entre les mains. J'ai donc abandonné mes études et tous mes autres projets d'avenir.


- Les débuts furent-ils faciles ?
- Au départ, vous savez, on ne se rend pas vraiment compte des choses. Je ne savais pas du tout ce que je faisais. J'étais d'une naïveté extraordinaire, mais j'éprouvais enfin un réel plaisir à travailler. Je n'avais même pas le trac. Il n'est venu qu'après, lorsque je me suis rendu compte de l'importance et des incidences de mon job. Et plus ça allait, plus il s'amplifiait. Ce n'est pas fini, du reste, il est toujours là.


J'AI COMMENCÉ PAR L'ANIMATION
-EN fait, comparativement au parcours de vos « consœurs », vous avez suivi un chemin inverse...
- Oui, puisque j'ai commencé par l'animation. La plupart des speakerines souhaitent, tôt ou tard, se libérer un peu du cadre étroit où on les enferme. Elles sont heureuses le jour où elles peuvent animer une émission. Moi, j'ai débuté en animant des programmes pour les enfants. Puis j'ai effectué un virage et je suis devenue speakerine. En effet, je me suis retrouvée dans une période de creux, où je n'avais pas de travail, j'ai passé un concours et j'ai été admise, à ma plus grande surprise, d'ailleurs. J'ai donc commencé mon « speakerinariat ».


- L'animation, pour vous, est-ce plus passionnant ?
- C'est autre chose. Du reste, je ne me considère pas comme une speakerine au sens statique. Je parle avec les mains, avec les yeux, je fais des grimaces. C'est le même personnage qui fait quelque chose d'un peu plus sérieux, tout en ne se prenant vraiment pas au sérieux.


- En fait, c'est le hasard qui vous a amenée aux émissions pour la jeunesse...
- Tout à fait. Je suis entrée dans ce service, car on a estimé que j'avais une tête à faire des émissions pour les jeunes. Il faut dire que mon âge, à l'époque, s'y prêtait. Et ça a bien marché. Je ne saurais vous dire pourquoi ni comment. Ce qui est bien certain, c'est que, maintenant, j'éprouverais un grand manque si je quittais le public des enfants.


- Vous estimez avoir cette étiquette sur le dos, mais souhaitez-vous aussi faire autre chose, à la télévision ?
- En France, on vous colle systématiquement une étiquette, c'est évident, mais ce n'est pas cela qui m'empêche de tenter autre chose. De toute façon, les enfants, c'est mon domaine, et, auprès d'eux, je me sens tout à fait à l'aise.

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