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Jacky Jackpot

Télé magazine – 12 mars 1988


Partenaire de Dorothée toute la journée du mercredi, Jacky présente aussi chaque semaine en fin d'après-midi son émission « Jacky show ».


Cette émission est dans la lignée de « Platine 45 ». « Je ne pense pas avoir changé depuis Platine, affirme Jacky, j'ai une façon bien à moi de présenter les artistes. On aime ou on n'aime pas ». Jacky reste fidèle à son image et ça marche. Le principe de l'émission: trente minutes décontractées sur fond musical. Des invités stars du Top 50 mais aussi des inconnus. A eux deux, Jacky et Dorothée totalisent huit heures d'antenne hebdomadaire.


UNE EMISSION POUR RIRE


En plus de son « Jacky show », Jacky anime toujours sur Skyrock « Où sont les caméras ». Depuis deux ans, chaque samedi après-midi, il invite une star pour rire: « Quand les gens viennent me voir, ils savent que ça va être délirant. De toute façon, ça les embête de parler sérieusement de leur musique. Et puis, il faut dire que j'invite souvent ceux que j'aime ! »
Malgré un emploi du temps hyper chargé pour le présentateur le plus branché de la télé, il annonce tranquillement la sortie de son prochain disque : « Rêverie d'un promeneur solitaire au pied du Fuji-Yama ». Tout un programme! C'est une chanson d'amour clin d'œil traitée à la façon Jacky, écrite par son producteur Jean-Luc Azoulay.
L'animal tenterait-il le jackpot ?


Jacky a déjà un grand projet pour l'année prochaine : « On a signé le Zénith en décembre avec Dorothée pour un mois. Le spectacle? Je ne peux pas en dire plus. » Mercenaire téléradio-disco, bourreau de travail, Jacky sait néanmoins s'octroyer quelques plates-bandes d'indépendance pour les bonnes choses: J'essaie de m'em..... le moins possible. » Un de ses passe-temps favori: la bonne bouffe, les grands restaurants. Les boîtes de nuit ? « Je n'y vais pratiquement plus depuis que ma fille est née, à l'exception quelquefois du « Bus Palladium » et des « Bains Douches » mais c'est assez rare. » Les cocktails? «Non jamais, les soirées très parisiennes et mondaines me casse les pieds. Mais j'aime me balader dans les rues de Paris, j'ai besoin de prendre l'air du temps pour écrire mes enchaînements, mes gags... »
Il pourrait passer pour le plus fou des animateurs-présentateurs. Le plus loufoque en tout cas. Il suffit de se souvenir de ses duos avec Antoine de Caunes aux « Enfants du Rock » où, entre le rôle de l'ahuri parfait et celui non moins parfait du fou du roi, il égrenait
ses mimiques furieuses et séniles. En passant chez les « moutards » on aurait pu croire qu'il se calmerait, ne serait-ce que pour donner l'exemple. Peau de balle que nenni! Il se déchaîne aux pieds de sa muse Dorothée, dont le minois gnangnan y est peut-être pour quelque chose. Lequel déteint sur l'autre ?


Catherine Sylvan

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