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Fabien Remblier - Comédien

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Fabien Remblier, le beau « Jérôme » de « Premiers Baisers », se souvient des concerts et des shows de Dorothée.

 

A propos de sa rencontre avec Dorothée :

​"Dorothée, c'est un peu la marraine des premières séries AB. Elle était présente au premier dîner, qui avait pour but de présenter aux comédiens les décors. Et à chaque dîner de production, elle était là. La proximité du fait que l'on tournait sur le plateau qui faisait face à celui du "Club Dorothée", voire le fait qu'il nous arrivait de tourner dans le même plateau que celui-ci, faisait que, quand on tournait le mercredi et que Dorothée était là, on passait forcément dire bonjour, voire comment les choses se passaient. On a été invités de nombreuses fois.

J'avais vingt et un ans, à l'époque, et je rentrais un peu dans le rêve d'enfant. C'était ça ma première impression face à Dorothée. Je la regardais, quand j'étais petit, à la télévision. D'ailleurs, elle a détesté le jour où je lui ai dit : "Tu sais ça fait bizzare d'être assis en face de toi, je te regardais quand j'étais petit..." Elle a répondu : "Oh non, je ne suis pas si vieille que ça! Ce n'est pas possible"

Et à chaque fois, je l'ai toujours vu super aimable et souriante.

J'aimais bien être invité sur les directs du "Club Dorothée". En général, on faisait une petite répétition avant le début de l'émission, puis ça s'enchaînait. Le timing était vraiment super précis. Contrairement à ce qui se passe souvent, ou les programmes sont envoyés à la chaîne qui diffuse habituellement, là, toute émission "Club Dorothée" était diffusé directement depuis AB qui avait leur propre station d'émission, et c'était re-routé vers TF1. Le timing était hyper précis. Il devait l'être au dixième de seconde près pour les coupures publicitaires. C'était une grosse machine technique.

A propos des concerts de Dorothée :

​"Avant le concert, on ne voyait pas Dorothée. Elle était seule dans sa loge et elle ne bougeait pas. Ses concerts, c'était énorme. Il y avait toujours des efforts de production, il n'y avait pas de temps mort. Je ne me suis jamais emmerdé à l'un de ses concerts. Voir les réactions des enfants et des parents, c'était marrant à voir. Il y avait des invités qui passaient leur temps en backstage, moi non."

A propos du « Noël de l'amitié » :

​"On comptabilisait le nombre de personnes qui faisaient des promesses de dons. C’était sympa à faire. J'aimais arriver tôt, le matin, parce qu'il y avait alors peu de monde qui acceptait de venir à cette heure-là. Comme justement, c'était un peu le réveil, chacun était plus cool, détendu. J'ai le souvenir d'un Noël de l'amitié, le 24 décembre 1992 ou Dorothée était vraiment super émue, en plein direct, parce qu'on a appris la mort de Peyo. Elle le connaissait bien et a eu un peu de mal à reprendre le fil de l'émission. Il me semble que c'est Jean Luc Azoulay qui l'avait appris, et qui était descendu sur le plateau pour lui annoncer."

A propos des shows de Dorothée :

​"Je me souviens que Jerry Lee Lewis était arrivé très en retard et que Dorothée attendait patiemment que ça se passe. Ensemble, ils ont enregistré plusieurs chansons, en plusieurs prises. Ça c'est très bien passé. Ils ont chanté "Great Ball of fire" en duo et on ne pouvait plus arrêter Jerry Lee Lewis, parce que, quand il est au piano, on ne l'arrête plus. C'était un grand moment et on sentait qu'elle était très émue. Autant, en général, elle était à fond sur tout ce qu'elle faisait, autant là, elle ne disait plus rien. Elle était vraiment en attente de ce qui allait se passer."

Extraits de "Les années sictom" - Mediacom - 2006

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