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Dorothée à Bonheur City

TV Hebdo - 14 Janvier 1996

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Un nouvel album, le Zénith, à Paris, avant une tournée et la télévision, Dorothée n'a eu qu'une courte trêve. C'est de New York, où elle passait de courtes vacances, que Dorothée a répondu aux questions de TV Hebdo ». La voix légèrement prise - rhume et cigarettes n'arrangent rien -, Dorothée ne rêvait alors que de ses retrouvailles avec « ses copains », autrement dit tous les enfants qui seront au rendez-vous de son nouveau spectacle au Zénith jusqu'au 17 janvier...

La nouveauté sur scène, c'est de voir en première partie le groupe MN8. Une présence étonnante, non ?
Dorothée: Ces quatre rappeurs anglais étaient venus chanter dans Club Dorothée, où j'invite souvent des groupes de techno et de dance. Je me suis bien amusée avec ces gars jeunes et cool. De fil en aiguille, ils ont voulu faire la première partie de mon show.

La techno est-ce votre nouvelle tasse de thé ?
D.: Je n'écouterais pas cela quinze heures par jour, mais c'est une musique sympa. Même si, personnellement, je reste une vraie fan de rock.


Quel rock?
D.: Les vieux de la vieille. Jerry Lee Lewis, Chuck Berry ou encore Eddy Cochran. Tous ceux qui ont fait la légende.


Que faites-vous à New York?
D.: Je prends de courtes vacances. Ici, j'ai pris surtout un véritable bain de comédies musicales pour réfléchir à mon nouveau spectacle. Avant d'attaquer les répétitions.


Parlez-nous de ce nouveau show au Zénith...
D.: Ce sera l'ambiance de Bonheur City, la chanson qui ouvre mon dernier album *, avec le décor d'une ville de rêve, du romantisme et du rock. Comme d'habitude, je serai entourée de tous mes potes musiciens et de dix-sept danseurs. Et, pour la première fois, j'interprète quatorze chansons inédites
sur scène.


« Oublier tous les soucis de la vie »


Dans « Je suis amoureuse de toi », vous dites « Les gens sont tristes / Ils ne savent plus rêver. » Voulez- vous lancer un message d'optimisme ?
D.: Je n'ai aucun message à donner, mais la morosité est bien là. Alors, je rappelle à tous les copains que nous sommes ici pour rire, danser, chanter ensemble. Et oublier tous les soucis de la vie.


Etes-vous étonnée de voir les jeunes générations vous suivre ?
D.: Je croise les doigts ! Ça marche. Même s'il n'y a pas encore de véritable altemance des générations, des adolescents qui m'aimaient bien viennent au concert avec leur petit frère. C'est touchant.

Au même moment sort L'Album en vidéo, réalisé par Pat Le Guen. Dans le clip de Bonheur City, toutes les vedettes des « sitcoms » vous accompagnent pour la première fois. Un véritable esprit de clan ?
D.: Absolument. Pourquoi ne pas profiter de tous ces comédiens ? Sans tomber dans le cliché de la famille, il règne, chez AB Productions, un véritable esprit d'équipe. Nous faisons souvent des fêtes entre nous.


Dans « A l'école », vous vous déguisez en plusieurs personnages. Aimez-vous cela ?
D.: J'adore me travestir. Et c'est la version que je préfère dans cette vidéo. L'année dernière, dans le clip de « Si j'ai menti », je pastichais déjà tous les amis musiciens.


AB vient de lancer un bouquet de chaînes sur le satellite Eutelsat 2. Suivez- vous de près ce projet ?
D.: Non, car j'ai passé le plus clair de mon temps à préparer ce nouveau spectacle.


Regardez-vous beaucoup la télévision?
D. Malheureusement, oui ! Je suis une fan du petit écran, alors je zappe, dès que j'ai un moment.


Qu'est-ce qui ne vous plaît pas du tout?
D. Les émissions politiques : là, je zappe !


Aimez-vous le Nounours de Bonne Nuit les petits?
D. Même si j'ai été élevée avec lui, il ne m'a jamais vraiment plu. Mon univers, ce serait plutôt Le Manège enchanté.


Propos recueillis par François Cardinali


* Disques et Vidéo AB Productions. En tournée : Dorothée sera, entre autres, à Bruxelles, le 20; Lille, le 24; Marseille, le 28; Bordeaux, le 3 février; Strasbourg, le 7.

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