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Dorothée nous ouvre son jardin secret

Télé Poche – 25 Décembre 1993

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Souvenir, souvenir... « Un copain m'a appris à jouer aux échecs il y a bien longtemps ! »

La Sologne, une maisonnée emplie d’amis, un repas partagé, une flambée dans la cheminée. Il n’en faut pas plus à Dorothée pour savourer un bonheur simple et tranquille qui lui rappelle les doux moments de son enfance, des vacances passées en famille. On est loin de l’image de la femme-orchestre, passant d’un studio à un plateau de télé, et qui ne s’arrête jamais. Pour la première fois, Dorothée nous ouvre les portes de son jardin secret.

" J’adore me trouver au coin d’un bon feu. C’est très magique. " Alors, quand son ami Claude Berda, producteur avec Jean-Luc Azoulay de AB Productions lui a proposé un petit séjour en Sologne, Dorothée ne s’est pas fait prier pour accepter !

" C’est une invitation qui n’a pas de limite dans le temps ni dans le sombre des convives. J’adore les improvisations. Chez Claude, on débarque, on met la main à la pâte. " Le côté " pas de chichis " lui plaît bien. Ce qui lui plaît moins – il faut voir la grimace qu’elle fait ! – c’est de boucler les valises et de bouger. " Oui, je suis très flemmarde. Je déteste partir pour aller quelque part et je déteste tout autant quitter l’endroit pour rentrer chez moi. " A part ce détail, ses copains trouvent que Do est une invitée marrante mais… infernale !

Parce qu’en fait, il n’y a pas moyen de la servir et de la voir tenir en place. " Vous êtes en train de boire tranquillement le café, vous ne l’avez plus en ligne de mire et vous réalisez, trop tard, qu’elle est en train de faire la vaisselle. Inviter Dorothée, c’est une combine géniale pour pouvoir se mettre les pieds sous la table ", témoigne l’un de ses meilleurs amis. Dorothée a acquis une solide réputation ! Elle est imbattable sur la ratatouille, la sauce vinaigrette et les plats mitonnés qu’elle invente. Mais susceptible, quand on ne se précipite pas pour la complimenter dès la première bouchée dans le bec. Personne n’est vraiment parfait !

Une maison à elle ? Elle ne sait pas trop. Pas le temps ? Pas le sens du bricolage ? " Certainement pas capable de retaper quoi que ce soit. " Et puis, cette maison serait trop loin. Forcément. En fait, la réponse, elle la connaît mais elle n’ose pas la lâcher. " J’aime mieux aller chez les autres. " Dorothée ne cache pas qu’elle a encore la nostalgie des nombreux séjours en Bretagne où, enfant, elle retrouvait toute sa famille. " Ca me manque terriblement. " La chaleur et la tendresse de ces moments privilégiés, Do fait tout pour les recréer.

On croit que la vie en a fait une femme-orchestre qui court toujours le dernier marathon. Eh bien non ! " Je peux paresser et j’adore ça. Je ne fais pas que travailler. D’ailleurs, je ne peux pas vraiment considérer que je suis au boulot. Notre travail consiste à préparer et offrir aux autres le divertissement. Je trouve des idées avec toute l’équipe, je les exécute mais j’éprouve surtout beaucoup de plaisir à exercer mon métier. " Inutile d’insister. Elle est têtue comme une mule. Elle fonce, parce qu’en fait elle a un but. Bien précis. " Pour le réveillon du nouvel an, j’ai aussi pensé aux gens âgés, seuls, malades ou qui n’ont pas beaucoup de sous pour sortir. Ils sont sans personne les soirs de fête et ce n’est pas normal. Il faut donner, dans la mesure de nos moyens, un nouveau sens de la fête qui semble avoir complètement disparu du petit écran. Nous n’avons rien inventé. Il ne s’agit pas de caviar/champagne mais de chaleur. Si je dois jouer un rôle, c’est celui-là que je choisis. "- Mais comment faites-vous pour si bien les ranger sous votre bannière ?

L’affection, Dorothée en a reçu. Beaucoup. C’est peut-être pour cela qu’elle veut en donner à son tour. Si elle parle peu de son jardin secret, sa famille et les liens qui les unissent à elle, c’est qu’elle est pudique. " Quoi qu’il arrive, une fois par an, nous nous retrouvons maman, mon frère et moi à la montagne. Cela correspond à un réel besoin. Revivre quelques jours ensemble comme lorsque nous étions petits. Tous les trois. " Elle n’a pas peur de le dire. " C’est bon de se faire cajoler par sa maman. " Les yeux de Do pétillent au simple souvenir d’une fondue improvisée dans des conditions plutôt rustiques – à la bougie – dans la région megévoise. Ses bonheurs sont faits de choses simples. " Je me rappelle qu’aux dernières vacances, nous aimions regarder passer les vaches à 7h du matin et rentrer vers 5h de l’après-midi. J’adorais entendre le bruit des cloches. La vraie vie, c’est ça. "

Do, invitée à se joindre aux amis de son frère, a recommencé son manège. " J’ai aidé à mettre la table et on a fait la popote pour une quinzaine de personnes. " La Dorothée intime, celle qu’on connaît moins, c’est celle qui s’appelle toujours Frédérique. Qui n’a jamais voulu être autre chose que " la fille de sa mère ". Quand elle l’accompagne pour faire le marché le week-end, elle entend les commerçants, qui l’ont connue mouflette, s’étonner : " Mais c’est la petite. " Plus que les applaudissements, les autographes ou les compliments, ces marques d’affection apportent à Dorothée l’émotion que donnent souvent les petits bonheurs de tous les jours.

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Elle a beau parler de "la magie de la feuille blanche", Dorothée ne souhaite pas se lancer dans un roman ou des scénarios. "J'ai déjà essayé et je n'y arrive pas ! "

Très gourmande, Dorothée adore les pâtisseries. "Malheureusement, je suis nulle ! Je ne suis même pas capable de réussir les gâteaux aux yaourts que font les enfants !

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Rêverie d'une solitaire qui apprécie les moments au coin du feu. "Regarder le spectacle des flammes m'endort !"

"Ne comptez pas sur Do pour vous passer un coup de fil. "Je déteste le téléphone, je préfère mille fois le fax !"

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Recevoir David Hasselhoff dans son show du 31 décembre a ravi Dorothée. "Quel pro ! Et, en plus, il est géant et pas mal du tout !"

Dorothée ne perd pas le sourire mais Roxan, lui, pèle de froid !

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