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Dorothée on the rocks

France Soir - 13 janvier 1994

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C'est reparti pour un tour... de chant ! Personne ne peut arrêter Dorothée lorsqu'elle est lâchée ! Pas contente de ses vingt-six heures de télévision hebdomadaires, l'idole des tout jeunes monte sur la scène de Bercy pour une dizaine de spectacles, avant de partir en province jusqu'au mois d'avril. Comme chaque année, elle part à la rencontre de ses fans en culottes courtes et leur offre d'un coup de guitares électrique quelques moments de féerie. Pour cette cuvée 94, l'animatrice promet un spectacle plus rock ‘n roll...


France Soir : Chaque année vous montez un nouveau spectacle. Pourquoi cette frénésie de la scène ?
- Dorothée : D'abord il y a une demande. Ensuite, j'ai besoin de rencontrer, de voir le public, en vrai. Mais depuis le temps que je fais des scènes, j'ai toujours autant le trac, en permanence. En fait, j'ai la hantise de ne pas plaire.


France Soir : Faites-vous votre propre autocritique après le spectacle ?
- Dorothée : Bien sûr ! Et même pendant l'entracte. On note tout ce qui ne va pas. On a fait trois jours en province avant Bercy pour bien se régler.


France Soir : Vous êtes bien entourée pour ce spectacle...
- Dorothée : Oh oui. En plus des Musclés, j'ai deux guitaristes, un clavier, deux choristes, et six danseurs qui exécuteront quelques figures acrobatiques. J'ai plein de surprises : des guitares qui vont s'envoler, un ballet africain; Et puis nous ferons une séquence "Souvenirs, souvenirs" avec un medley, histoire de se rappeler les vieilles chansons. Le spectacle sera très rock ‘n roll parce que les jeunes adorent ça et nous aussi. Les années 60 reviennent en force en ce moment. Il faut que ça bouge ! Mais je chanterai des chansons douces aussi.


France Soir : Envisagez-vous un jour de changer de créneau, de vous adresser aux adultes, plutôt qu'aux enfants ?
- Dorothée : Mais je m'adresse à toute la famille ! Il n'y a pas de meilleur créneau : j'ai beaucoup de parents, de grands-parents qui viennent et qui s'amusent à mes spectacles. J'ai un éclairage spécial qui me permet de les voir : tous ces petits bouts qui dansent dans les allées, c'est touchant : parfois, j'en oublierai presque de chanter !


France Soir : Par vos multiples activités télévisées et artistiques, vous êtes surexposée. Vous ne craignez pas l'usure ?
- Dorothée : J'ai la chance de ne pas être seule : on est toute une équipe et on s'amuse tous. On change tout le temps le cours des émissions. Il n'y a pas de lassitude de notre part, c'est ce qui explique qu'on soit toujours là.


France Soir : Est-ce que vous avez déjà envisagé de tout arrêter ?
- Dorothée : Oh, je ne ferai pas ça jusqu'à 100 ans ! J'arrêterai le jour où je ne serai plus sincère ; où le public me le demandera parce qu'il se lasse. A ce moment-là, il faut stopper net !


Corinne Calmet

Photo de l'article : Frimagor

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